La volonté affirmée par la ministre: mettre en place un statut clarifié et mieux encadré pour les saisonniers. Quelles sont les changements apportés? -Définition du travail saisonnier, Avant cette réforme le code du travail ne donnait aucune définition au travail saisonnier. Le travail saisonnier est désormais défini par des « tâches appelées à se répéter chaque année selon une périodicité à peu près fixe, en raison du rythme des saisons ou des modes de vie collectifs ou des emplois ». Le gouvernement a constaté que « L’absence de définition claire leur fait parfois considérer un pic d’activité comme une activité saisonnière, par exemple dans l’industrie, au risque de se voir condamnés par la justice en cas de contentieux », -Préférence accordée aux saisonniers ayant de l’expérience, Est instaurée une reconduction automatique du contrat saisonnier pour les travailleurs déjà présents les années précédentes. En clair, un saisonnier qui a travaillé les années précédentes pour un même employeur sera prioritaire à l’embauche la saison suivante. Cela permettra plus de stabilité et de sécurité à ces travailleurs, même si la mise en oeuvre semble difficile. -un contrat intermittent Il s’agit d’un autre axe pour apporter plus de sécurité d’emploi aux saisonniers qui sera expérimenté pendant trois ans: le CDI intermittent. Ce contrat sera conclu pour une durée indéterminée mais pour un travail limité à quelques mois chaque année. Ce contrat est particulièrement pertinent pour les emplois de moniteur de ski, de voile. Ainsi, l’employeur a une visibilité et une fidélisation du personnel qualifié et le salarié dispose d’un CDI, souvent indispensable à certaines démarches, comme la conclusion de prêt immobilier.